Rosaline J’ai cru n’avoir trouvé qu’un humain en
Rosaline
J’ai cru n’avoir trouvé qu’un humain en cavale
De cette race inférieure qui pollue nos contrées
Par mesure d’hygiène, je l’ai déshabillé
Mon dieu ! Il est pourvu d’un sexe original
Avant de le livrer aux pinces mécaniques
Programmées pour lui faire une lobotomie
Puis le marquer au fer du sceau de l’infamie
Voyons comment fonctionne cette incroyable trique
Je puise dans sa mémoire une image imbécile
D’un amour interdit, d’un désir impuissant
Je tiens le souvenir d’un jeune adolescent
Espionnant, fébrile, derrière un paravent
Une fille nue et gracile couchée sur un divan
L’hologramme en un clic s’applique sur mon corps
Je vais pouvoir jouer avec les sentiments
Pathétiques et si drôles de mon nouvel amant
Et faire de ses regrets le pire de ses remords