Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

tragédie galactique no 1

31 juillet 2010

Scientifique Combien de temps passé dans cette

Scientifique

Combien de temps passé dans cette pièce blanche
A jouir et à pleurer sur les seins sur les hanches
De celles qui ont compté en mal comme en bien
Ma maîtresse d'école ma soeur ma mère mon chien

Publicité
Publicité
17 avril 2010

Les combats intérieurs de ces petits humains

titre_3

 

Les combats intérieurs de ces petits humains

Grossièrement partagés par le mal et le bien

Depuis que je les chasse, je n’ai jamais trouvé

En eux que de la haine à la peur emmêlée

 

Ces larves à la peau molle j’avoue, je le concède

Ont su s’organiser pour déjouer nos plans

Ils ont utilisé nos armes et nos implants

Et pondent par milliers des millions de bipèdes

 

Le nombre cependant n’est pas qu’un avantage

Lorsque les liens du sang mêlés aux passions

Polluent l’intelligence et gênent la raison

De leur humanité, ils sont pris en otage

 

Celui-là est pourtant différent de ses pairs

Je l’ai cru plus stupide que tous ses congénères

Ni puces ni pare feu ne verrouillent son esprit

Son corps est vierge de nanotechnologie

 

Comme un chaînon manquant cet homme m’interpelle

Son sexe abominable au début m’a fait rire

Mais quand j’y ai goûté une sensation cruelle

a vomi son courant ; c’est donc ça le plaisir

4 août 2009

Scientifique Enchaîné, seul et nu à un mur froid

Scientifique

 

 

Enchaîné, seul et nu à un mur froid et blanc

Je vois venir à moi des yeux télescopiques

Mon bas-ventre captive ces  filaments optiques

Comme la découverte d’un nouveau continent

 

« Alors ? Impressionnés ? » Je n’ai pas eu l’audace

De faire un trait d’humour et de fanfaronner

Comme Han Solo devant les obscures armées

Au lieu de ça je crois que j’ai perdu la face


Bredouillant des « pitié », des « ami », des « humain »

Mon esprit cartésien et ses belles logiques

S’est noyé dans l’épais et sombre verre de vin

De la plus effroyable de mes peurs paniques


photocopie_1

 

 

 

Un globe articulé soudain me dévisage

Et déploie son rayon jusque dans ma cornée

J’ai la vague impression qu’on fouille dans mes pensées

Devant mes yeux défilent des milliers d’images

 

M’a-t-on plongé dans un sommeil paradoxal ?

Ou est-ce le début de mon voyage astral ?

Je remonte le fil de tous mes souvenirs

Alors c’est donc ainsi que l’on se sent mourir

 

Je me vois tout petit tétant encore ma mère

Puis sanglant et serré dans le creux de ses bras

Palpitent autour de moi de rougeâtres parois

A la nuit succède une aveuglante lumière

 

 

 

Rosaline

 

Cet humain n’a aucune protection mentale

Ni barrière psychique ni pare-feu cérébral

Son corps tout entier à l’état de nature

Ne contient pas d’implants ou de nanostructures

 


rosaline_alien

 

 

Le voilà hébété par la photocopie

De son petit cerveau scanné en trois secondes

J’envoie des phéromones à travers une sonde

Il dira oui à toutes, à toutes mes envies

 

 

 

Scientifique


 

Moi qui n’ai jamais cru qu’aux sciences naturelles

Aux lois de la physique et aux équations

Et si j’avais eu tord et s’ils avaient raison

Les culs bénis de croire à la vie éternelle

 

Ô toi mon dieu que je n’ai jamais imploré

Ô toi être divin dont je me suis moqué

Sauras-tu pardonner comme le font les bons pères

Au plus ingrat de tout tes fils de la terre ?

 

Suis-je une âme, un fantôme ou bien peut-être un ange ?

Je flotte dans du lait comme dans les eaux du Gange

Toute cette blancheur me lave de mes péchés

Peut-être, peut-être enfin vais-je trouver la paix

 

De l’immaculation s’échappent des soupirs

Des formes imprécises forment comme un mirage

Je distingue une scène venue d’entre les âges

Et qui réveille en moi d’inavouables désirs

 

L’image se précise et tout devient trop clair

Mes plus anciens démons reviennent me hanter

L’on me met à l’épreuve et je dois expier

Ces honteuses pensées  venues droit des enfers

 

Cet ancien souvenir chassé de ma mémoire

Remonte comme un noyé gonflé de pourriture

Ce corps nauséabond a atteint le lavoir

De l’absolution de mon côté obscur

 

Je reconnais les murs, les meubles et l’ambiance

De cette chambre rose qui un jour a fauché

Les tout premiers émois de mon adolescence

Comme un cerf dans les phares d’un chauffeur routier

 

Je reconnais l’odeur de l’été qui s’étire

Dans les lentes volutes d’un ventilateur

Derrière un paravent j’observe sans rien dire

Une scène qui me fait bouillir de l’intérieur

 

 

r_ve__paravent_


 

Elle est allongée là il fait si chaud dehors

Sous le drap blanc s’agite la houle du plaisir

Les stores font sur sa peau comme des rayons d’or

Les yeux clos elle gémit et pousse des soupirs

 


le_reve_regard1

 

 

Plus vives que nos haines, les hontes qui nous habitent

Au lieu de se dissoudre s’aiguisent avec le temps

Je n’ai aucune envie de revivre la suite

Je n’ai pas mérité pareil châtiment

 


le_reve_regard

 

 

Car dans mes souvenirs un geste malheureux

Fit tomber devant moi l’odieux paravent

Son rire, je m’en souviens, à me voir si piteux

Son rire quand j’y repense me glace encore le sang

 


reve_la_chose

 

 

Je m’apprête à revivre ce moment pathétique

Le paravent s’écroule, elle bondit du divan

Mais au lieu de partir dans son rire hystérique

Elle touche mon épaule, me sourit puis descend


reve_la_chose_1

 

 

Mon âme toute entière en un instant se glace

Tandis que tout mon corps flambe comme un brasier

Sa bouche me dévore et ses cuisses m’enlacent

Je ne vais pas pouvoir plus longtemps résister

 

Car plus je la repousse et plus elle s’aventure

Explorant de ses doigts les failles de mon armure

Je cède à ses assauts je cède à ses caresses

Et pénètre en pleurant ses divines petites fesses

 

Me voilà en enfer et mon premier supplice

Est de voir ma vertu violée par tous mes vices

Car mon dieu quelle horreur, quelle horreur mon dieu

Je couche avec ma sœur et c’est délicieux

14 mai 2009

titre_1

5 mai 2009

Rosaline J’ai cru n’avoir trouvé qu’un humain en

Rosaline

rencontre_2

J’ai cru n’avoir trouvé qu’un humain en cavale
De cette race inférieure qui pollue nos contrées
Par mesure d’hygiène, je l’ai déshabillé
Mon dieu ! Il est pourvu d’un sexe original

nu1

Avant de le livrer aux pinces mécaniques
Programmées pour lui faire une lobotomie
Puis le marquer au fer du sceau de l’infamie
Voyons comment fonctionne cette incroyable trique

nu

Je puise dans sa mémoire une image imbécile
D’un amour interdit, d’un désir impuissant
Je tiens le souvenir d’un jeune adolescent
Espionnant, fébrile, derrière un paravent
Une fille nue et gracile couchée sur un divan

L’hologramme en un clic s’applique sur mon corps
Je vais pouvoir jouer avec les sentiments
Pathétiques et si drôles de mon nouvel amant
Et faire de ses regrets le pire de ses remords



Publicité
Publicité
5 mai 2009

Rosaline Un banc de chromosomes flottant dans le

Rosaline

Un banc de chromosomes flottant dans le cosmos

Dans un ballet muet dissout les réacteurs
De cette casserole construite dans du beurre
Et dont il ne reste déjà plus que les os

Impuissante j’assiste au funeste carnage
Ma fortune est défaite par ces anthropophages
D’où venaient ces crétins si confiants dans le vide ?
De quelle lune gelée, de quel astéroïde ?

Jamais je n’ai croisé plus stupides asticots
Jamais je n’ai été plus près du caniveau
Je n’ai plus de bétail et je n’ai plus d’argent
Je vais être obligée de vendre mes implants

appel_recu

Petit point dans la nuit, je vois une luciole
S’éloigner sans un bruit dans l’obscurité molle
J’approche mon vaisseau du seul survivant
D’une capsule en déroute perdue dans le néant

rencontre

5 mai 2009

Rosaline L’appât d’un gain facile m’a menée dans

Rosaline

L’appât d’un gain facile m’a menée dans la voie
Du trafic lucratif des humains renégats
J’ai vendu des centaines d’enfants et de vieillards
La plupart sont cobayes dans des laboratoires

En croisant aux abords de la grosse Véga
J’ai reçu un signal en forme de SOS
« nous sommes des milliards d’humains dans la détresse
S’il vous plait sauvez-nous, dieu vous le rendra »

Encore une tentative d’intimidation
D’une poignée de rebelles qui se disent des millions
Et puis j’ai réfléchi : et s’ils avaient raison ?
Ce message si vain, venu d’entre les âges
Invoquant le divin m’était comme un présage
J’ai répondu « venez, nous en discuterons »

Depuis je suis tapie et j’attends leur venue
Leur signal se rapproche, bientôt, ils sont en vue
Leur  vaisseau bricolé et sans protection
Subit immédiatement une brutale invasion

appel_recu2

4 mai 2009

Rosaline Depuis des mois la chasse à l’humain se

Rosaline

Depuis des mois la chasse à l’humain se fait rare
Les derniers spécimens se cachent dans des trous
Ou sur de gros cailloux dérivant comme fous
Vers les siphons cosmiques et béants des trous noirs

J’ai décimé leur race, j’ai épuisé leurs rangs
Je n’aurai bientôt plus assez de carburant
Pour traquer sans pitié, sans faille et sans faiblesse
La plus dégénérée de toutes les espèces

Que m’importe leur faute, ce dont on les accuse
Qu’ils agissent par haine, par bêtise ou par ruse
C’est la prime qui posée sur chacune de ces têtes,
Me pousse jusqu’aux confins de stériles planètes

appel_recu

28 avril 2009

Mais peut-être est-ce plus simpleMais peut-être


Mais peut-être est-ce plus simple
Mais peut-être est-ce plus laid


dieu_est_mort

Dieu mort atomisé
Le monde est sa charogne
Les mouches par milliers
Sa carcasse besognent

Nous fossoyeurs avides de ses restes divins
Peut-être simplement lui sommes-nous étrangers
Et gardons dans la bouche un gout d'Eternité
Que l'on voudrait tant voir ne jamais prendre fin.







28 avril 2009

Le caillou dans l'eau provoque quelques

dieu_est_mort_2


Le caillou dans l'eau provoque quelques ondes....


En cercles concentriques
Elles s'effacent doucement
Mon regard scientifique
A fait le rapprochement


L'être divin tout fait d'une compacte matière
Éclate termine et meurt et donne l'univers
Serions-nous alors Dieu qui achève de vivre
Aux restes pourrissants partant à la dérive ?...

Cette agonie qui dure des années par milliards
A plongé toutes les races dans le pire des noirs
Quand à mourir d'accord mais mourrons carrément
On veut bien se voir mort mais pas si lentement
Et c'est là l'origine de tous nos désespoirs


Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
tragédie galactique no 1
Publicité
Publicité